Les Amoureux d'Étretat conçu et réalisé en 2005-2006. Présenté en août 2006 au Casino d'Etretat
Projet mené avec l'agence CClarisse, Clarisse Coufourier et Marc Semof
Présentation par Marc Semof de l'agence CClarisse, à l'origine du projet.
Acrylique sur papiers marouflés sur toile 82 x 65 cm
Acrylique sur papiers marouflés sur toile 61 x 46 cm collection privée
Acrylique sur papiers marouflés sur toile 82 x 65 cm collection privée
Acrylique sur papiers marouflés sur toile 82 x 65 cm collection privée
Acrylique sur papiers marouflés sur toile 82 x 65 cm collection privée
Acrylique sur papiers marouflés sur toile 82 x 65 cm
Acrylique sur papiers marouflés sur toile 82 x 65 cm collection privée
Acrylique sur papiers marouflés sur toile
Acrylique sur papiers marouflés sur toile
Acrylique sur papiers marouflés sur toile 27 x 19 cm
Acrylique sur papiers marouflés sur toile 27 x 19 cm
Acrylique sur papiers marouflés sur toile 27 x 19 cm collection de l'artiste
La mémoire d’une ville
Ghislaine Escande a son territoire, celui de la mémoire. Une mémoire partagée où la vie de chacun a sa place. Une mémoire faite de bouts de papiers oubliés, de photos jaunies, de lettres perdues. Juxtaposés les uns contre les autres, ces morceaux de nous forment une histoire.
"Les Amoureux d’Etretat", c’est notre histoire.
Ce n’est pas une histoire organisée, composée de dates et de choses bien rangées. C’est une histoire partagée faite du bruit des galets, du souvenir de tous ceux qui sont passés par là : les Maupassant, les Lupin et les autres ; les promeneurs du dimanche, les faiseurs de Perrey, les marcheurs de falaises, les Lecoeur, les baigneurs, les auteurs, les mareyeurs…
"Les Amoureux d’Etretat", c’est notre mémoire inscrite dans un récit entièrement pensé à partir du présent.
C’est notre mémoire collective, ce dont nous gardons encore la trace aujourd’hui.
Artiste et territoire
Depuis toujours à la recherche des traces et des émotions du passé, Ghislaine Escande affirme ici son territoire, celui d’une rencontre entre l’art et la mémoire collective d’une cité et de ses citoyens.
On peut parler d’anthropologie car au-delà des sentiments et de la nostalgie que procurent les toiles de Ghislaine, il y a un gigantesque travail de recherche et de documentation.
Artiste de la mémoire, historienne du cœur, elle construit son œuvre avec des petits morceaux de vie.
Le résultat est saisissant et l’émotion est garantie.
Marc Semof